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Aime & Lit comme Emilie

28 octobre 2020

J'ai testé : la soupe au potimarron rôti et graines de courges

Une envie de changer. J'ai donc cette fois essayer de faire ma soupe en faisant rôtir mon potimarron. Le résultat n'était pas mal, plus fort en goût. Par contre, je n'ai pas rencontré mon public de gastronomes en culottes courtes, les enfants n'ont clairement pas adhéré. 

Donc pour 5 personnes, j'ai pris : 

  • 1 potimarron
  • épices (sel, poivre, paprika, curcuma, graines de sésame)
  • un filet d'huile d'olive

J'ai d'abord enlevé le pédoncule et coupé mon potimarron. J'ai enlevé les pépins, et les ai mis de côté. J'ai ensuite posé les morceaux de potimarron sur un plat lèche-frite recouvert de papier sulfurisé. J'ai soupoudré de sel, de poivre, de graines de sésame, de paprika et de curcuma, et versé un filet d'huile d'olives et hop au four position haute pendant 15-20 minutes. J'ai défourné, mis dans ma marmite, recouvert d'eau et terminé la cuisson avant de mixer. Avant de servir, j'ai ajouté une cuillère à soupe de fromage frais pour adoucir un peu. 

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Pendant que la soupe se faisait gentiment, j'ai nettoyé les pépins de courge dans une passoire sous un filet d'eau, puis je les ai posés sur le plat lèche-frite recouvert de papier sulfurisé, salé, poivré, mis un peu de paprika, de curcuma et un peu d'huile d'olives, puis sous le grill 15 minutes.

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 Trois choses : 

  1. la super astuce est d'utiliser une cuillère à glace pour enlever les pépins de la courge
  2. perso, si D. a beaucoup aimé les pépins grillés, moi, j'ai trouvé ça plutôt ligneux
  3. la courge fonctionne bien avec les épices, toutes les folies sont permises

Bon appétit ! 

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27 octobre 2020

Carbonades flamandes

Ah les carbonades, quel délice ! C'est un de nos plats préférés, je le fais au moins une fois dans l'année au grand dam de D. qui en mangerait plus régulièrement, mais il faut savoir se faire désirer ! La recette est simple et plutôt rapide, le plus long c'est de laisser mijoter. Une fois dans l'assiette, nous sommes de retour dans le Nord ! 

Pour 5 personnes, je prends : 

  • 10 morceaux de paleron
  • 1 kg d'oignons
  • 250 g de lardons fumés
  • du pain d'épices, de la moutarde, de la vergeoise, 75cl de bière ambrée 

Je fais revenir les oignons détaillés en lamelles dans une noix de beurre, je réserve. Dans la même marmite, je fais revenir les lardons, je réserve. Je fais revenir le boeuf (singé), je réserve. Dans le jus de cuisson, je fais caraméliser légèrement 1 cuillère à soupe de vergeoise (blonde ou brune). Puis je remets la viande, les oignons, les lardons. Je couvre de 75 cl de bière ambrée. Je pose au-dessus les tranches de pain d'épices copieusement recouvertes de moutarde. Je couvre. Je laisse mijoter 3h00 à feu moyen puis doux. C'est tout ! Je sers bien entendu avec des frites.

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Trois choses : 

  1. je ne sale pas, les lardons s'en chargent
  2. j'utilise de la bière ambrée qui apporte moins d'amertume et plus de rondeur
  3. cette fois-ci je n'ai pas trouvé de vergeoise (et oui, nous ne sommes pas dans le Nord, il n'y en a pas partout en Bretagne ! ), j'ai utilisé du sucre de betterave et pas de la cassonade de sucre de canne, nous asseyons de limiter notre empreinte carbone! ;)

Bon appétit ! 

 

22 octobre 2020

Né d'aucune femme, Franck BOUYSSE

Wahou ! Décoiffant ! Une écriture, simple et puissante. 

Dès les premières lignes, je me suis dit que j'aurais du mal à lire ce que les mots donnaient à voir. C'était violent, rude, âpre, laid, injuste. C'était sans compter sur Rose, l'héroïne, qui nous emmène page après page vers un dénouement inattendu et plein de mystères. Jusqu'au bout, on souffre avec elle, on aimerait l'aider, imuissants que nous sommes devant les pages où s'égrennent malheurs et injustice, où s'exprime le Mal absolu. Jusqu'au bout du tunnel, où la lumière se fait aveuglante. 

En lisant les critiques, j'ai vu que cette histoire était qualifiée de fable et de conte.

Je n'aime pas les fables pour leur côté moralisateur, je n'aime pas les contes, pour leur côté surrané et leur moralité souvent limite (que dire de Jack et le haricot magique qui s'enrichit en volant et tuant l'ogre...). Et en même temps comment ne pas penser à Barbe-Bleue ? 

J'ai aimé cette histoire et ce personnage. J'ai aimé ce que cela disait de l'humanité et de sa capacité de résilience et d'amour. J'ai aimé ce personnage qui lutte et écrit, qui lutte en écrivant, que l'écriture sauve. 

J'ai aimé cette écriture, sa singularité et sa musique, son rythme et sa simplicité. 

A lire de toute urgence. 

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22 octobre 2020

Barres de céréales

D. et H. sont sportifs et gourmands ce qui n'est pas incompatible. Je leur prépare des barres de céréales, c'est rapide, facile et super bon ! 

Pour 16 barres de céréales, il me faut : 

  • un sachet de céréales
  • 125 g de miel
  • 1 grosse cuillière à soupe de beurre de cacahuètes
  • 2 barres de chocolat noir hachées grossièrement

Je fais chauffer le miel avec le buerre de cacahuète, puis j'ajoute dans la casserole le sachet de céréales. 

Je verse la préparation dans un plat recouvert d'une feuille de papier sulfurisé. Je parsème d'éclats de chocolat. Je referme la feuille de papier sur la préparation et je pose un second plat dessus pour la tasser. Et hop au frais ! 

Le lendemain, je sors la préparation, je la découpe et j'emballe chaque barre dans un papier d'aluminium. 

Je conserve les barres au réfrigérateur mais elles n'y restent pas longtemps... 

 

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19 octobre 2020

Promenade et merveilles

Petite balade automnale, l'humidité et la chaleur de ces dernières semaines ont fait exploser les champignons. Couleurs, tailles, formes, de petites merveilles qui allient bien trop souvent beauté et toxicité pour que nous nous y risquions autrement qu'en photographies.

Cette semaine, nous n'avons donc glâné que des châtaignes, bien belles et bien dodues. 

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17 octobre 2020

Les poulettes

Nous avons accueillis de nouvelles copines cette semaine. Crête et barbillons blancs, plumes ternes et décolorées, boules de fientes dures comme de la pierre aux pattes, autant dire qu'elles avaient vraiment une sale tête. Poules réformées... Je les ai sauvées d'une mort certaine et quand je vois leur état, je suis profondément triste. Comment peut-on traiter les animaux de la sorte ? Comment peut-on utiliser des animaux comme moyen de production, puis quand ils produisent moins, s'en débarrasser ? Ne pas prendre soin d'animaux qui nous nourrissent revient à ne pas prendre soin de nous. Je trouve tout cela révoltant. 

Bref, elles sont chez nous depuis trois jours, semblent reprendre un peu de poil de la bête. Elles sont pour le moment en observation, pour d'une part, ne pas contaminer les poulettes de la maison (on ne sait jamais), et d'autre part, reprendre des forces pour ne pas se faire ratatiner par nos poulettes, qui sont, elles, en pleine forme malgré la mue d'automne. Allez bienvenues les cocottes ! 

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17 octobre 2020

Octobre Rose

Ajourd'hui, j'ai marché pour toi. Tu n'es plus là, mais tu es en moi. Tu m'aides à avancer, à grandir, à être meilleure. J'essaie d'être à la hauteur de ce que tu étais, un être profondément humain, généreux et ouvert aux autres. Mon grand bonheur fut de te connaître, mon grand honneur, de te rendre hommage. Un mot me vient quand je t'évoque, MERCI. 

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16 octobre 2020

Promenade et papilles

Nous avons commencé les promenades préférées de S., celles où on glâne des chataignes ! 

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Au détour du chemin, des cèpes s'offrent à nous.

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J'aime la diversité et la beauté des champignons. Mais attention, ce n'est pas parce que c'est beau que c'est bon ! Ne m'y connaissant que très peu, je ne ramasse que ce que je connais avec certitude.

La Nature nous apprend aussi l'humilité et la retenue. 

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16 octobre 2020

Que reste-t-il ?

Comme une douce chanson d'amour, l'automne nous laisse encore quelques fleurs, de jolies fanaisons, et la couleurs incandescente des feuillages. 

Que reste-t-il de mon jardin ? 

Que reste-t-il de ses beaux jours ? 

Quelques cosmos, quelques fuchsias, et quelques autres...

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15 octobre 2020

Les Gratitudes, Delphine de VIGAN

Les Gratitudes

Quel titre magnifique. 

Tout me plait. Le mot. Ce qu'il revêt. La briéveté du titre. 

Et quel livre magnifique. 

J'ai découvert Delphine de VIGAN il y a quelques années, grâce à Maman qui lit beaucoup aussi. C'était Rien ne s'oppose à la nuit. Le titre déjà. Et l'histoire, déjà. J'en parlerai dans un autre article le jour où j'installerai la bibliothèque à la maison. Depuis, le plaisir se renouvelle à chaque nouveau livre. 

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Cette fois-ci, le thème de la vieillesse et de la transmission me touche profondément.

Il m'a fait pensé à ma grand-mère.

Delphine de VIGAN écrit magnifiquement ce qui fut et ce qui est.

La disparition des mots et des corps.

La vie qui file comme du sable entre les doigts.

"Vieillir c'est apprendre à perdre." écrit-elle. "Se réajuster. Se réorganiser. Faire sans. Passer outre. N'avoir plus rien à perdre."

Tout est dit.

Quelle leçon.

Quand je voyais ma Grand-Mère, jamais elle ne se plaignait, elle avait toujours la patate, le sourire, le bon mot. Et puis, petit à petit sur la toute fin de sa vie, la voir rapetisser, diminuer, jusqu'à disparaître, la voir ne plus accrocher les conversations parce que trop rapides, la voir prendre du recul, à peine écouter pour ne pas déranger, mais voir son oeil pétillé, encore, son esprit affûté, encore, le bon mot, toujours, mais plus rare. La lucidité. Et puis plus rien.

Se rappeler qu'avant, il y a l'enfant, l'adolescente, la jeune femme, l'amoureuse, l'épouse, la mère, l'entre-deux guerres, la guerre, l'après-guerre, les années 50, 60, 70, puis notre rencontre, elle avait 60 ans, elle n'avait que 60 ans, elle n'était pas vieille, mais demi-vieille comme elle aimait à dire, elle ne s'est que peu racontée ou alors avec pudeur, à demi-mot, elle coupait mon grand-père dès qu'il évoquait la guerre et ses années de prisonnier en Allemagne, pour ne pas nous embêter. Il tentait de dire mais nous ne pouvions l'entendre.

Aujourd'hui, malgré tout ce que nous nous sommes dit, je regrette de ne pas avoir su, alors poser les questions. Trop jeune. Enfant, on ne réalise pas l'importance de cette transmission, de cette histoire familiale, qui maintenant que les ainés ne sont plus, ne peut plus se révéler que par bribes, par lambeaux, au détour d'un moment, mais jamais dans son entièreté, dans la vérité de ceux qui l'on vécue.

"On croit toujours qu'on a le temps de dire les choses, et puis soudain c'est trop tard."

Ai-je suffisamment su, moi qui l'aimait tant, lui dire les seuls mots nécessaires, essentiels, les seuls qui comptent vraiment,  "je t'aime", "merci".

Je l'espère.

C'est ce que j'essaie d'apprendre à mes enfants. Dire aux gens qu'on aime qu'on les aime avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'ils ne partent danser une autre danse, comme l'héroïne de Delphine de VIGAN. Partir dans une  dernière danse. Quelle jolie fin. 

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